Finalement, les aventures reprennent plus tôt que prévu. Malheureusement ça va être bref. Pour quelques raison, ce voyage dure dix jours. Même si c’est loin des trois semaines habituelles, le programme est bien rempli.
Chaque jour, hormis celui du départ, j’ai une activité ( rendez-vous, concert, évent…).
Pour le moment j’embarque dans l’avion. Décollage à 7h35 vendredi avec escale à Easthrow.
Une fois arrivé à Tōkyō il me faudra retrouver Wed pour récupérer mon billet pour les Dorothy que j’irais voir aussitôt. Je raconterais tout ça ensuite. Je vais tenter de favoriser les images plutôt que le texte cette année. Ce premier message fait donc exception.
En attendant, je vais me regarder quelques films au dessus des nuages.
Je suis rentré lundi soir en France, et j’écrit ce message vendredi soir.
J’ai repris le travail dès le lendemain, pas le temps de ressasser les souvenirs et risquer de déprimer. Au contraire, même : je songe déjà à la suite. Revoir les copains au plus vite, ainsi que la famille, penser déjà aux projets en cours et à faire dans les prochains jours.
Je suis tout de même sur un petit nuage. Porté par les bons moment que j’ai passé durant ces vacances. Les personnes rencontrée, les copains, les artistes que j’ai pu voir. J’ai un petit pincement en songeant à ce que j’aurais voulu faire ou ceux que j’aurais voulu voir et à côté desquels je suis passé.
Ça ressemblerait presque à un rêve, mais grâce à internet, j’échange toujours des messages avec les copains qui sont si loin, et j’ai le bonheur d’échanger quelques politesses avec les artistes que je suis allé voir et avec qui j’avais discuté. C’est vraiment le plus beau de ce voyage.
La collection de tickets et checki
Voilà, cette nouvelle session pour ce blog s’achève ainsi. Pour le moment car je pense déjà à de futurs articles qui viendrait détailler certains passages que j’ai volontairement résumé. À commencer par un récapitulatif des artistes et groupe que je suis allé voir et mon ressentit.
Et voilà, on arrive à la fin. Pour des raisons logistique, je fais ce post par principe et je viendrais l’étoffer dans 36h environ.
Programme du jour… hummm, plein de choses en fait, mais il faut faire un choix. C’est le week-end et il y a beaucoup de choses à faire ou à voir à différents endroit. De plus j’ai aussi des courses à faire entre deux, donc la journée va être tendue.
Ça commence par Shinjuku à 11h. Un live réunissant quelques artistes que j’aime bien, comme Feam que je n’avais pas vue depuis 2 ans (je les ai revu une première fois à Uta Musume le 23 décembre, mais vite fait) ainsi que Matsushita Yui et le groupe Camouflage que j’étais allé voir mais finalement loupé, il y a deux semaines à Nagoya.
L’entrée du livehouse Shinjuku Marz. Il se situe à quelques dixaines de mètres du Shinjuku Loft
J’ai le plaisir d’aller voir Feam à leur buppan et d’échanger deux-trois mots. Yuki a bonne mémoire. J’ai loupé par contre celui de Camouflage (je crois qu’il y en avait un) et Matsushita Yui avait un planning trop serré donc elle n’en faisait pas. Je les voit passer sous mon nez, elles sont changée en tenue civil et quittent les lieux. Comme tout les fans, je les salue, un peu déçu de n’avoir pas pu discuter un peu. Moe se rend bien compte qu’un gaijin est là et j’en profite pour échanger quelques mots. C’est toujours ça.
J’ai un peu de temps avant le programme suivant. Je fait donc mes courses.
Ce jour-là la grande rue devant la gare de Shinjuku était fermée à la circulation
Cette année l’un des groupes qui m’a bien plu, j’en ai déjà parlé, ce sont les chanteuses d’anison : les iRis. Ce lundi 13, c’est la fête des majeurs (= majorité japonaise = vingt et un ans) et l’une des membres, Azuki, va y participer. C’est aussi la sortie d’un DVD de concert des 1 an du groupe. C’est donc un évènement promotionnel sous forme de célébration. Chansons du groupe, MC, chanson solo par Azuki, MC avec diaporama souvenir, lettre d’anniversaire, toussa toussa. Ça se finit par les bonus habituel : poignée de main et photos.
Voilà comme se termine mes vacances cette année. Une fois rentrée, j’échange quelques messages sur internet avant mon départ. Ça fait du bien alors que je regrette de quitter tout le monde sans les avoir revu une dernière fois. Je pense aussi à ceux que j’espérais revoir et que je n’ai pas pu croiser.
La valise va être dure à fermer
J’espère ne pas avoir de soucis demain avec la limite de poids pour ma valise (ce qui m’était arrivé l’an dernier). J’espère aussi ne pas me fusiller le dos en portant tout ça.
Alors que je pensais étoffer mon emploi du temps pour me rendre à quelques concerts supplémentaires sur les conseils des mes amis haichuu, je dois me réviser en m’apercevant que le concert immanquable du jour ne se déroule pas en journée, mais en soirée. C’est con ça, en y repensant j’aurais eu le temps de faire l’aller retour à Sendai pour revoir une dernière fois les Dorothy. Zut.
Du coup, j’ai des courses à faire à Akihabara. Je part à la quête d’un CD d’anison (= anime song = bande originale de films d’animation) et je tombe dans une boutique sur la visite de courtoisie d’une chanteuse d’anison, Uesaka Sumire actuellement en pleine promo pour la sortie de son CD. Ça fait un petit embouteillage dans les escaliers, quelques curieux voulant voir l’artiste de près pour de vrai (dont je fais partie °3°).
Je trouve le CD et je me sauve pour Ichikawa, ville de la région voisine de Tôkyô, à l’est. Le live est annoncé à 18h, je m’y rend un peu avant.
Au programme, un live house où passe une chanteuse (compositeur-interprète) que j’écoute quotidiennement depuis que je l’ai découverte en 2009 (voir cet article — ah en fait c’est fin 2008 que je me suis mis à l’écouter). Takada Kozue. Jusqu’à présent je n’avais réussis qu’à la voir une fois, en 2011, dans un livehouse (où les autres artistes était d’un niveau moyen — ça m’a traumatisé). Cette fois ci, c’est un peu la même configuration, mais elle a annoncé disposer d’une heure. Presque la durée d’un vrai live solo.
J’adore sa voix et ses chansons. Pouvoir les écouter en vrai sur scène c’est difficilement descriptible. Le plaisir que je prend me fait comprendre pourquoi je suis autant près à faire autant de kilomètres et dépenser autant pour me rendre à des concerts. Il s’agit aussi bien d’une question de musique que d’une question d’ambiance. C’est un tout.
Il y a eu une première partie d’une heure d’un artiste compositeur. C’était assez sympa. Peut être que ça manquait d’originalité, mais je me pencherais d’avantage dessus via internet, ça peut être sympa. Il finit son live au bout de 30 minutes et, alors que le staff préparait la scène pour la suite il revient « ah je me suis gouré, j’ai encore une demie heure » normal.
Kiringer « Oh yeah ! »
Le live de Takada Kozue partait pour durer une heure, on a eu le droit à deux Encore d’une chanson chacun. Elle n’est plus la même comparé à il y a deux ans et demie. Elle est joyeuse. Après sa prestation, je vais lui acheter ses deux derniers CD ce qui me permet de discuter avec elle et son manager. Que du bonheur.
Photo issue du blog de Takada Kozue
TAKADA Kozue « Himitsu kichi »
Extraits de l’émission radio « Teppan! SinGirl » du 23 juin 2012 :
Je me lève et vérifie une dernière fois la carte SD de l’appareil photo. Ce coup-ci ça fonctionne ! Donc : ajout à l’article précédent :
Mercredi 08, Ôsaka. Le train est long et la ville est sous la pluie.
Jeudi 09, Nagoya. Je ne suis plus malade ou quoique ce soit. Il fait beau.
La célèbre tour TV de Nagoya
La fameuse grande roue du Sunshine Sakae
Retour au récit de vendredi : programme du jour aller manger un nabe avec une copine et puis concert au Nakano Sun Plaza.
Il fait super beau. On oublie ces deux jours de pluie (même s’il faisait beau à Nagoya, le temps était maussade à Tôkyô – et au retour le jeudi soir, j’ai eu de la neige !).
Le nabe est un plat copieux parfait pour l’hiver. On prend une formule à volonté, il est donc question d’en avoir pour son argent.
Tout est mis dans la soupe au centre, mixé, rempli de bière et ça s’avale à la paille
Après manger, on roule jusqu’à une chaise pour pleurer, tout en discutant de la vie.
Le Nakano Sun Plaza
J’arrive parfaitement à l’heure pour l’entrée du live à Nakano (zone ouest de Tôkyô). Je connais le lieu pour y avoir vu un concert du Hello! Project en 2010 avec Neo et Albatruc. La salle est grande et luxueuse. Il y a trois ans et demie, la salle était bien sûr remplie jusqu’au balcon.
Le concert de ce soir est différent. Sur la présentation sur internet, je m’attendait à une soirée plutôt axé fashion, même s’ils annonçaient des lives d’idols. Les organisateurs comptent parmis eux Asobisystem, connu pour gérer Kary Pamyu Pamyu déjà venue en France et vue sur Canal+ ainsi que le groupe de jeunes danseuses Tempura Kids.
Ce qui m’amène ici : des artistes que je suis depuis quelques années sur Youtube et sur leur blog. L’une d’entre elle, la plus connue, faisait partie du groupe Danceroid lors de sa création, Aikawa Kozue.
Malgré le nom Asobisystem et malgré l’endroit prestigieux, il n’y a aucun affichage ni file d’attente à l’entrée. Un peu dubitatif je rentre et je trouve le hall vide. Juste un staff en costume qui m’accueille et me rassure en me dirigeant vers l’accès à la salle.
C’est la première fois que je la vois aussi vide. Je suis parmi les premiers. C’est ouvert depuis 10 minutes et il reste donc 50 minutes avant le lancement de la soirée. Mais on doit être dix. Quinze en comptant le staff.
À partir de là, j’abrège.
Au final, la plupart du public est arrivé juste à temps. Vu le look de certains, je pense que beaucoup ont reçu des invitations servant à remplir la salle. On devait être une centaine au maximum. La plupart sont resté assis durant toute la soirée. Il y avait heureusement une moitié du public qui était des fans venu spécialement pour leurs artistes. Plusieurs d’entre nous avons quitté nos places pour nous rapprocher et former un groupe de fans. Une bonne ambiance comme j’ai l’habitude de voir. Mais je restait sur le cul en voyant le reste de la salle collé à leur siège.
J’ai pu aller discuter avec quelques fans à la fin du concert. Rassemblé devant les tables de vente de goods. J’ai donc pu aller dire quelques mots à celles pour qui je suis venu. J’ai ensuite suivit un petit groupe de fan pour aller au restau. J’ai mangé pour la semaine ce jour là.
Là c’est un peu différent, on rempli le plat de bière, puis on hache au couteau, puis on mange à la paille
Et pour égayer un peu ce nouveau post, je rajoute une vidéo des Tempura Kids. Ce n’était pas pour elles que j’était venu au concert, mais j’étais bien content de voir leur prestation en vrai.
Des danseuses qui m’impressionne alors qu’elles ont l’âge d’être au collège. Au premier coup d’œil on reconnait le style de l’agence Asobisystem : un gros impact visuel, pop et coloré, des chorégraphies rigoureuses et des danseuses sur-expressives et grimaçante.
Toutes ont fait partie des back-danseuses de Kyary Pamyu Pamyu. Pendant son concert à Japan Expo, beaucoup de personnes du public français ont porté plus d’attention à ces back-danseuses qui ne laissent pas indifférent.