Un an après le TIF à shinagawa, c’est à Odaiba qu’a été déplacé ce festival exclusivement consacré aux idols. Autant vous dire qu’on espérait une édition 2011 car rien n’était gagné jusqu’au mois de juillet. Aucune annonce avant ça, on pensait presque que l’édition 2010 n’avait pas eu de succès. Mais à voir la taille du festival cette année, il n’en est rien. C’est beaucoup plus grand que l’année dernière. Plus de scènes, plus de monde, plus d’aller et retour mais aussi et surtout plus d’artistes et plus de chance de les voir.
En résumé, il y a :
Welcom marquee : une scène à la sortie de la ligne de métro yurikamome ou les groupes accueillent à tour de rôle les visiteurs en se présentant, aidés d’une animatrice, souvent une idol d’un autre groupe. Pas de chanson ici mais déjà une opportunité de voir ou découvrir les groupes présents.
Smile garden : avec le welcome marquee, c’est la deuxième scène gratuite du festival. Devant le bâtiment ou se déroule le TIF, monté sur une pelouse, une scène couverte voit passé tous les groupes du festival (ou presque) pendant deux jours. Il y a de la place et même des places assises dans les premiers rangs.
Fantastic theater : Une petite salle avec une petite scène, des places assises devant et de quoi faire le fou derrière. Plus longue que large, les groupes peu connus ainsi que des talk show et les « dream units » (les membres de différents groupes chantant ensemble) se produisent ici. Il y a peu de queue pour y aller sauf cas exceptionnels.
Hot stage : Sans doute ce qu’on pourrait appeler la scène principale, avec son décors classieux (un cercle géant avec des projecteurs dont le centre est un écran qui s’ouvre pour laisser entrer les groupes.), sa playlist avec les groupes renommé et surtout, son affluence importante.
Doll factory : L’équivalent du Hot stage mais pour les petits groupe ou les groupes qui commencent à se faire un nom. Les deux stages sont très bien équipé en matériel d’enregistrement (caméra-grue, deux caméras épaule, une caméra travelling et des caméras sur pied), sans doute pour le futur DVD.
Fresh field : Un lieu que je n’ai pas vu car rien, à part des talkshow, ne s’y déroulait. Il est situé sur le toit, un carré de pelouse et un banc comme simple décors.
Greeting square : Situé au 9eme étage, sur le toit du bâtiment, on peut, si l’on a acheté des goods aller à des handshakes ou se faire prendre en photo avec les groupes.
Sky stage : Le dernier stage et clairement le plus classe de tous. Presque 5 étage au dessus du Greeting square, sur la terasse, la scène est placé sur le point le plus haut de l’immeuble, offrant un panorama à couper le souffle sur la baie de tokyo. La scène semble flotter au milieu de tout ça et les artistes d’autant plus. La sono y est plus forte pour combler le bruit du vent et la dispersion du son. Simplement magnifique.
Avec anon, nous arrivons un peu avant 10h, au moment ou les passpo sont au welcome marquee. Il y a pas trop de monde, assez peu pour se faire remarquer. Mais ça fait bien longtemps qu’elles ne sont plus surprises de voir des occidentaux, surtout toujours les mêmes (Adorien, du forum de Nolife, a fait tous leurs events par exemple). Une fois fini, nous allons changer notre billet pour un bracelet, pass-partout obligatoire pour circuler entre scènes gratuites et scènes payantes. Tout se passe très vite pour le moment et tant mieux car les passpo seront sur le Sky stage à 10h30. Malheureusement, même si placé une scène si haut est vraiment classe, n’avoir que deux ascenseurs pour y accéder n’est pas une bonne idée. La queue est interminable et nous laisse craindre des pertes de temps inacceptables lors des changements de scène en journée. Impossible de prendre les escaliers bien sur.
Non ratons le début des passpo mais arriver tout la-haut pendant Vivi natsu, découvrir le panorama et le groupe au dessus de la foule, c’est juste magique. LA grosse surprise de ce festival que ce sky stage.
Un tour sur les stand de goods est indispensable avant qu’il ne reste plus rien. Du passpo en priorité et… c’est tout pour le moment. Les goods TIF officiels sont pris d’assaut et ne sont pas très beau. Quand aux goods Feam et Chu Lips que l’on m’a commandé, il ne sont pas encore arrivé. On redescend au Smile garden afin de voir le groupe chouchou d’anon : les Ebichu. Jamais vu en live, mais leur dernier single est vraiment bien, drôle et la chorégraphie en live vaut le coup d’oeil. Le TIF, c’est aussi ça. Découvrir en live (l’essence même des groupe d’idol quand même) des groupes que l’on ne connait pas afin de se faire un avis tout au long de la journée, en les voyant et en les revoyant. Les ebichu par exemple, je n’ai vraiment accroché qu’a deux de leur chansons, malgré un live ou elles étaient en Yukata, très beau pour une prestations longue et très pro.
Je vais pas faire le détails de la journée, les moments importants suffiront. Les Passpo sur le Hot stage. Enfin un vrai concert dans une vrai salle, avec une préparation pro, une gestion du spectacle classieuse (lumière, mise en scène, entrée) et un public qui ne fait pas n’importe quoi. C’était le clou de deux semaines de « petits » events, certes très bien, mais pas à la hauteur du groupe et surtout, souffrant de l’effet marathon. 3 perf par jours sur plusieurs semaines ont eu raison de la santé de certaines membres, à tour de rôle. Ici, tout le monde est présent et pour la première fois en 7 ou 8 live que j’ai vu en deux semaines, toutes les filles sont à fond. Impossible de rester sur morishi, mon regard passait de l’une à l’autre sans arrêt. Voila pourquoi j’aime ce groupe. Elles sont toutes géniales au final. Même quand miomio manque de tomber en glissant, c’est géniale parce qu’elle se marre et reste dans la chorégraphie.
On a le droit, en exclu, à l’annonce du prochain single : « Kiss suki ». Tout un programme !!! Les chansons s’enchaine avec plaisir, les wotas sont bon. J’entends par la qu’il ne crient pas n’importe quoi n’importe quand et n’importe comment, comme ça a été trop souvent le cas. Au contraire. Difficile aujourd’hui d’écouter l’album sans que me viennent aux lèvres les répliques à crier. C’était vraiment LE live à faire et je suis heureux d’y avoir assisté.
Dans un autre genre, au Fantastic theater, deux groupes « underground » que wednesday affectionne particulièrement, ont fait une prestation de 15 minutes chacun. Ce sont les Feam (vu à la soirée WTF au milkyway) et Chu lips. Feam, je connais mieux maintenant mais Chu lips, c’est la découverte totale. Le point commun entre ces deux groupes ? Des chanteuses talentueuses, de bonne chansons et, ce qui saute aux yeux après un live, les wotas complètement barrés !
Ceux de Feam sont la pour mettre l’ambiance en criant, courant de droite à gauche à certains moment mais toujours entre eux, esprit bon enfant. C’est presque un spectacle dans le spectacle, mais attention à ne pas oublier que ce sont les filles qu’il faut suivre.
Pour Chu lips, c’est un peu plus sportif. Ces wotas sont sévèrement atteint. Pour imaginer la scène que nous avons vécu, je vais tenter de la décrire. Nous étions au 3/4 de la salle, presque sur le coté droit. Dès la première chanson, à un moment donné, un homme au devant de la foule se retourne et fait un signe vers le fond de la salle. Il indique la direction que va prendre la foule, courant dans notre direction, comme un troupeau de wotas riant. Juste le temps pour nous de se décaler avant de se faire emporter. Pas de chance pour cette mère de famille avec sa fille. Pas de mal, ce ne sont pas des sauvages, on est au japon. Ils s’excusent de la bousculade auprès des victimes. Ensuite, c’est un mélange de pogo, de rué vers le fond de la salle, certains montant sur les épaules des autres et de chenilles géantes. Des fois, ils prennent quelqu’un pour lui faire faire « l’étoile ». De loin, c’est drôle mais si vous vous approchez, garde à vous. Avec tout ça, j’ai moins fait attention au groupe qui est pourtant bon. Etrange que de si petites et mignonnes idols aient engendré des monstres pareil.
On a pas mal trainé au Doll Factory dans l’ensemble. Les Dorothy Little Happy, les Ebichu, les idol street et encore une fois les Passpo. Anon n’était pas avec moi cette fois et fort heureusement, sinon il aurait peur à la demoiselle venu me parler. L’anglais, même très basique est quand même plus simple que le japonais. On a parlé de ce qu’on venait voir, notre membre préféré, depuis quand on connaissait les passpo etc. Très surprenant de me faire aborder de la sorte, alors que le festival est composé à 80 % d’homme effrayants. Alors si en plus, ils sont occidentaux, la probabilité était quand même assez faible. Bref, c’était sympa de suivre mon dernier live des passpo avec à mes coté quelqu’un qui était aussi fan, refaisant les chorégraphies et criant Mio-Mio quand il fallait. Je reviens pas sur le groupe, j’ai savouré et pleuré intérieurement. Ba ouais, l’année prochaine, elle seront trop célèbre pour les voir aussi facilement.
Pas facile de faire un planning de changement de salle entre les files d’attentes changeante de l’ascenseur et celle du Hot stage. Oui, surprise, le hot stage est trop petit pour accueillir tous ceux qui voudraient y entrer. Les groupes célèbres sont trop célèbre il faut croire. Du coup, on y a presque pas mis les pieds, préférant voir une autre scène. Celle du sky stage en l’occurrence ou, du stand de goods (achats divers pour wed et seasher), on entend les Pre-dia. Un nom pas inconnu mais leur musique l’est pour moi. A force de parler d’idol avec plein de monde, des noms de groupes reviennent sans que l’on s’y intéresse forcément. Tant mieux pour moi car j’ai pu découvrir de la plus belle des façon les magnifique Pre dia. 12 nymphes vêtues de robes blanches sublimant par leur simplicité la beauté de celles qui les portent. 12 voix claires capable de vraies performances, ce que ne manquent pas de leur demander les chansons que je découvre. Le soleil couchant apporte la touche finale de romantisme au tableau vivant qui se peint sous mes yeux. Nous les avions croisé le matin et déjà, elles étaient magnifiques, naturellement belles. Leurs chansons sont clairement pop et me font de suite penser aux rythmes que j’entendais en corée. Un subtil mélange du meilleur des deux pays : beauté, qualité de voix et rythmes entrainant quand ils ne doivent pas être mélancoliques. Définitivement mon coup de cœur, certes en retard par rapport à beaucoup, mais quel bonheur de découvrir le groupe comme ça.
Nous les reverrons deux fois sur deux stages différent. L’occasion à chaque fois, de provoquer un « eyes blocage ». Ce petit moment ou la chanteuse vous voit, vous. Pas votre voisin japonais qui se fond dans la masse mais bien vous. Comme une tache sur un tissu blanc, la chose qui ne devrait pas être la, qu’on a pas l’habitude de voir la. D’une personne à l’autre, on sent de la joie, un certain malaise mais toujours de la surprise. Dans tous les cas, leur regard reviendra constamment sur nous, attiré par notre différence. Il y a eu ce genre de situation avec tous les groupes, et mention spéciale à Kana des Dorothy little happy qui a clairement bloqué sur nous. C’était drôle à voir.
L’heure avançait et le choix entre les scènes diminuait. Après avoir vu un mix entre une dream unit (Idoling, sakura gakuin et The possible) et un groupe de musicien pendant qu’anon voyait les Affilia saga east, nous allors de la doll factory au smile garden, toujours avec les Pre-dia. Mais pas que ! Les KNU21 étaient la aussi ainsi que les G-Girl (idol au concept sexy mais pas top musicalement) et les idol street au complet. L’occasion de refaire notre jugement sur les KNU. Elles ont quand même de bonnes chansons et leur physique ingrat (sauf une) ne fait pas d’elles un groupe à mettre de coté. Mais quand même, elles sont super moches.
Nous finissons la soirée au Hot stage enfin accessible pour voir la fin des KNU, les Lovelydoll et Momochi Minami, une DJ avec un masque de poupée. J’aime vraiment beaucoup les soirée de DJ qui mixent des chanson d’idols. L’ambiance est assuré car chacun aime un vaste panel d’idol, que l’on retrouve forcement dans ces soirée. En plus, une danseuse est sur scène pour faire les vraies chorégraphies, rejoint assez souvent par les lovelydoll pour faire de même. J’avais peur qu’aimer les groupe célèbres comme les AKB soit mal vu dans ce genre de festival, du fait que c’est très/trop commercial comme groupe maintenant. Mais pas du tout, on entend dans les files d’attentes les wotas en parler et lors de la partie DJ, le public était fan des morceaux diffusés.
22h est passé de quelques minutes qu’il faut penser à rentrer. Foutu nostalgie. Quitté le lieu est difficile tellement c’est bon d’y être. Aimer les idols et participer a cet évènement, c’est nœl en plein mois d’août. Personne ne regarde sont voisin de travers (sauf les rares qui font n’importe quoi), tout le monde vit son festival à sa façon et on passe de scène en scène les oreilles et les yeux grands ouverts, absorbant chaque molécules de cette atmosphère si particulière.
Le train nous ramenant à Shimbashi me parait soudain bien trop rapide et ses lumières m’empêche de profiter des lueurs de la ville, millier de petites taches sur cette toile de fond qu’est tokyo. Je compte les « c’est la dernière fois que je passe là ». Dernier passage du pont d’odaiba, dernier changement vers la Yamanote Line, dernier passage au combini de nippori. Ca y est, la journée est fini. Les vacances aussi.
Vues du Sky stage
Roh c’est beau \o/, si tous va bien l’année prochaine je vais peu être pouvoir y aller, et puis faut pas déconner je vais quand même râler un peu, sa manque de vanilla beans et de Aell tous ça :p.
Et pour les goods du festival tu parle de ce tshirt là? http://twitpic.com/6cnq9i il rox trop du poney kryptonien t’a des goûts de chiottes c’est tous :3
Et non Risa n’est pas une grosse alcoolo sur la photo elle est juste…japonaise
non j’avais pas vu ce t-shirt. mais je ne l’aurais pas pris non plus. Le t-shirt passpo et chu lips sont plus classe. Demain, un dernier post pour résumer mes vacances. En attendant dodo.
Déjà, elles ne chantent pas toutes chez les pre dia.
Et ensuite va mourir. Tu comprends ça ?
VA MOURIR.
Touche pas à Kana, ni à Ruuna et encore moins à Mimori è_é
C’est pas parce que je me suis retenu de te casser tes dents au Japon, que je le ferais pas en France.
Et sinon il y avait les 5 danseuses avec les Dorothy ? Reina \o\
Et vous avez pas été voir les Dempa Gumi ?
mais moi aussi je t’aime bien, même quand tu dis de la merde \o/
Tu crois que, parce qu’elles ne bougent pas leur lèvres, les pre-dia ne chanent pas ? nan mais elles sont tellement trop bien qu’elles chantent en ventriloque !!!!
Et puis c’est kana qui voulait nous touché, pas l’inverse è_é
Y’avais « que » 5 membres des DLH au total, toutes moche. Mais je les aime bien quand même.
Ah oui et les dempa gumi c’est nul :normal:
Ping : Laqua Tokyo dôme city » 分かりません