2 jours sinon rien.

Mardi 9 août nous devons quitté notre petit hôtel. C’est fou le bordel que l’on peut mettre à trois dans 10 m2. Le moment de rendre les clé est presque plein d’émotions. C’est vrai quoi, la famille qui tient l’hôtel est très sympa, et les filles qui tiennent l’accueil parle bien anglais en plus d’être… trèèèèèèèèès sympa. Ca ne me gènerait pas revenir ici quand je reviendrai en corée.

Mais l’heure tourne et je dois appeller Lina, une amie d’origine coréenne qui est arrivée la veille avec sa famille pour voir… sa famille. Le hasard du calendrier et de nos emplois du temps font que nous n’allons que nous croiser et nous convenons d’un point de rencontre pour manger ensemble, avec son mari, ses enfants et ses parents. Le temps de passer à Séoul station mettre nos bagages dans une consigne et on file à sa rencontre. En chemin, on se fait piéger par Korail, le gestionnaire des voies férré coréenne, qui ne nomme pas une gare de la même façon, selon la ligne ou elle se trouve. Forcément, on la rate. En revenant sur nos pas, un coréen nous aborde et engage la discussion. Il a été 4 fois en France et parle pas mal anglais. Il nous conseille de plutôt voyager en bus, pour voir le paysage, le métro étant plus en souterrain qu’en extérieur. On lui dit qu’on prend le taxi des fois mais à notre grand étonnement, il trouve le taxi cher. Il n’avait pas du le prendre à paris on dirait.

On arrive quand même à l’heure et toute la famille de lina nous prend en voiture pour aller manger. Le décalage horaire est dur pour les enfants. C’est drôle de voir sa collègue à 10 000 km de paris et de l’entendre parler coréen. Son père, il a la classe, il a du charisme, il parle anglais bref… c’est un homme vraiment impressionnant ! Sa maman ressemble à la gentille maman que l’on voit dans les dramas. Le resto dans lequel nous allons est excellent. Le genre de resto dans lequel nous ne serions pas allé seuls. Des plats partout sur la table, tous aussi bon les un que les autres. La viande… nan mais la viande quoi  !!!! j’en veux tous les jours !!!! Le problème des bon moments, c’est qu’ils sont trop courts, beaucoup trop courts. Merci à vous (car je sais que vous jetez un oeil par ici de temps en temps) et merci encore à tes parents lina.

Busan, nous voila. 2h30 de train, de quoi écrire et monter quelques vidéos. C’est presque trop rapide. Nan mais sérieux, y’a pas une ville à taille humaine dans ce pays ? Busan est une ville balnéaire situé tout au sud du pays. Elle reçoit plein de touriste coréen et japonais, un ferry faisant la navette avec fukuoka. Notre hôtel est situé en périphérie de la ville, loin de tout, surtout des métros. Comme on est aventurier, on essaie de prendre le bus. L’office de tourisme nous en indique un, c’est cool. Mais on ne sait pas comment marche le system de bus. Arrivé à l’arret, ou plutot devrais-je dire, les arrets, tout est écrit en coréen. Ca ne nous aide vraiment pas. Une dame nous aide et nous indique un bus, mais pas celui qu’on cherchait à la base. Pas grave, faisons confiance aux autoctones.

On monte dans le bus, avec nos sac et nos valises. Le chauffeur ne nous dit rien, ne nous demande rien. On imagine qu’il faut payer en sortant, comme au japon. Assez vite on se rend compte que non. Les gens qui monte valide avec leur carte magnétique (type navigo) et font pareil à la sortie. Merde. On se rend vite compte aussi que les chaufeur de bus n’en sont pas. Ce sont des pilotes de bus. Démarrage en trombe, freinage sauvage, slalom entre les voiture, reprise dites « de batard ». Ca passe au poil de cul près entre les voitures et il faut sérieusement se tenir pour ne pas finir la tête dans le pare-brise. Voir les petits vieux tenter de s’accroché le plus vite possible à une barre quand il monte dans le bus, la peur dans les yeux sachant que si dans les 5 secondes, ils n’ont pas leur accroche salutaire, c’est leur vie qui est en jeu, ca n’a pas de prix. On essaie tant bien que mal de suivre notre avancé sur la ligne avec plus ou moins de succès. La voix off du bus annonce certains arrêt en anglais mais on a l’impression que le bus marque plus d’arrêt que prévu. Presque à mi-chemin, un homme d’un certain age nous propose de nous montrer ou nous devrons déscendre. Merci à lui ! Du coup, on a pas payé le bus, on est trop de fou !

Notre hôtel est sur l’une des Trois « grandes » plages de Busan, la plage de Songjeong. On peut facilement donné une catégorie à chacune des plage : Gwangan beach est la plage de sortie entre amoureux la journée et amis le soir, la plage de Haeundae, c’est ibiza avec un décors de monaco et enfin la notre, c’est une plage de branleur, plus à l’écart et peut être moins classe. Mais avec beaucoup de caractère ! (on dit un peut pareil des filles moches : elle est moche mais elle est gentille. Pas taper, n’oubliez pas le nom de ce blog et souvenez-vous à quel point je suis gentil).

Notre chambre est classe, on à presque trop de place, avec un vrai salon, un petit balcon mais on est pas tout à fait face à la mer. Mais on a un écran plat avec des chaines musicales coréennes \o/ Quel bonheur de voir à la télé les artistes qu’on suis dans des émission de télé, de voir la version télévisé de « closer » pour savoir qui à grossi, qui s’est cassé la gueule en concert etc.

Un petit aperçu de l’ambiance qui règne sur la plage à la nuit tombé :

 

Allez je suis fou, je vous raconte aussi notre journée de mercredi. Ouais, deux jours dans un poste, on frôle l’overdose de bonheur.

Déjà, on s’est levé tard parce qu’on est assez libre à busan pour prendre notre temps. Et vu qu’on est loin du centre ville, on prendra forcément un taxi pour y aller, gagnant ainsi pas mal de temps de trajet (il nous a fallu 1h de bus la veille).
Quand nous sommes pret, on chope un taxi et on file à la plage de Haeundae, ou se trouve l’aquarium de la ville. Mais il est déjà l’heure de manger et on a bien faim. Vu qu’on est au bord de la mer, on aimerait bien mangé un peu de poisson. C’est en rentrant dans une ruelle pleine à craquer de resto/magasins que nous sommes alpaguer par la tenancière d’un établissement de ravitaillement alimentaire d’origine marine. Ok, on a fait « l’erreur » de s’arrêter regarder les poissons en aquarium devant son resto. On entre, regarde la carte. Notre choix est vite fait :

Je crois que tout est dit dans la vidéo. Déçu qu’il soit « mort » si vite, il n’était pas assez virulent. De plus il baignait dans l’huile, ce qui l’empêchait de s’accrocher à nous quand on le mangeait. C’est pas dégueulasse, c’est juste pas terrible. Peut-etre qu’avec un autre assaisonnement…

La plage de Haeundae est ultra bondé, avec obligation de prendre un parasol ou un emplacement pour se poser. Nan mais je sens que ca va etre chiant à décrire alors j’ai fait une vidéo. Et pour ceux qui se demanderaient pourquoi je mets à chaque fois de la musique au détriment de l’ambiance, c’est parce que souvent, c’est bruyant donc pas joli à l’oreille, ou alors il y a du vent. Mais je fais des vidéo « d’ambiance » à coté donc, vous en aurez à mon retour en france, quand ce blog ne vous intéressera plus \o/

L’aquarium était sympa. Un aquarium quoi. Je crois qu’après avoir fait celui d’okinawa, tous les autres semblent fade, même si ils sont très beaux et bien animés. Disons que c’est plus pareil quand on a vu le top. Mais le belge à surkiffé, un vrai gamin, à courrir après les raies, à stalker les requins et les japonaises…

Ensuite, on a voulu faire du vrai tourisme culturel, quelque chose d’intellectuel, dont on pourrait être fière, pas un magasin ou une plage quoi. Une carte dans le métro nous apprend qu’il y a pas mal de choses à faire à busan. Enfin en apparence. En réalité, la chose la plus insignifiante est indiqué sur la carte et généralement, c’est pas à coté d’une station de métro. On pointe un temple/parc au hasard et sous le soleil de plomb, après quelques stations de métro, on tombe sur un pauvre temple, au milieu d’un parc ou des dizaines et des dizaines de petits vieux jouent au Majong, nous dévisageant au passage. Aucun intéret et perte de temps. Je me souvenais qu’un pont était illuminé le soir et que c’était une visite qu’il fallait faire. Des ponts au moins, il n’y en a pas 50 et celui qu’on cherche n’est pas loin.

Pile en face de la plage de Gwangan ou en journée, les couples se promènent et les familles se baignent. On reste longtemps ici à juste profiter du temps qui devient de plus en plus supportable. Le front de mer est agréablement aménager et plus la journée avance, plus la population change. Les groupes d’amis, principalement des filles bizarrement, viennent se prendre en photo sur la plage, devant le pont.

On mange vite fait des cochonneries sur la plage, dans l’attente de voir le pont s’illuminer, ainsi que le quartier tout entier, l’un semblant répondre à l’autre, dans un déluge de couleurs et de néons. On se prend tout ça en pleine figure, le choc entre l’occident et l’asie tel que nous le dépeint la télé, avec en plus le paysage de bord de mer et les reflets dans l’eau. Le défilé de jeunes gourgandines échaudées sublime l’ensemble, rendant la scène tout entière quasi-iréelle.

Ca serait cruel de garder tout ce que je raconte pour moi, sans poser d’image pour reposer votre imagination assailli d’images plus troublantes les unes que les autres. Allez, je suis chaud, encore une petite vidéo. Ouais je sais, je suis surproductif.